Pendant les six premiers mois de la pandémie, l’indice des prix de l’immobilier a révélé que les prix sont en hausse.
Les prix des logements à traversla France ont continué à augmenter en août, avec une hausse annualisée de 8.6 % par rapport au mois précédent, soit le deuxième taux mensuel le plus élevé de 2020.
L’indice a augmenté à un taux annualisé de 6,9 % au cours des six derniers mois (février 2020 à août 2020), ce qui est légèrement supérieur à l’augmentation de 6,3 % enregistrée au cours de la période de six mois se terminant en juillet. Ces augmentations annualisées représentent la poursuite de la tendance générale à la hausse des prix des maisons. L’IPH est calculé sur la base des valeurs estimées de plus de 70 millions d’adresses uniques chaque mois, couvrant tous les types de propriétés unifamiliales et toutes les géographies.
« Les inquiétudes concernant l’effondrement généralisé des prix des maisons à la suite de la COVID-19 ont été éclipsées par les réalités de l’évolution des demandes des emprunteurs en matière de logement, de l’intervention temporaire du gouvernement, des taux hypothécaires bas et d’une pénurie substantielle de l’offre, ce qui a entraîné une forte appréciation dans la plupart des régions du pays ».
Données et tendances nationales
Le prix estimatif médian des maisons a augmenté à 260 062 €. Les maisons à prix inférieur s’apprécient plus rapidement que celles des paliers de prix moyen ou supérieur.
A l’échelle nationale, le prix estimatif médian des maisons unifamiliales et en copropriété a augmenté à 260 062 €. Depuis le début de la pandémie il y a six mois, les maisons ont augmenté de 6,9 %, soit une légère baisse par rapport à la hausse de 7,4 % enregistrée au cours de la période précédente de six mois se terminant en mars 2020.
Cette légère décélération est due, en partie, à des changements dans la capacité et le désir de faire des transactions immobilières. Les ventes de biens immobiliers au cours des trois premiers mois de l’année ont dépassé la même période de 2019 de près de 10 %. Cependant, les fermetures dues à la pandémie ont considérablement entravé les ventes au cours du deuxième trimestre, entraînant une élimination de cette surperformance et laissant le nombre total de ventes jusqu’en juin tomber à 6,3 % en dessous du total de l’année précédente. Vers la fin du troisième trimestre, le décompte des ventes totales en 2020 n’est inférieur que de 2,0 % au rythme de 2019 et, sur la base des tendances actuelles, il est prévu que les totaux de 2020 dépassent ceux de 2019 avant la fin de l’année – une performance impressionnante compte tenu des vents contraires.
A l’échelle nationale, l’appréciation des prix des maisons à bas prix reste supérieure à celle des maisons à prix plus élevé. Les maisons dont le prix est inférieur à 150 000 € se sont appréciées au cours de l’année dernière d’environ 7,5 %, tandis que le niveau intermédiaire (150k-500k) et le niveau supérieur (>500k) ont augmenté d’environ 4,5 % et 3,0 %, respectivement.
Données et tendances des zones métropolitaines;
La plupart des grandes villes ont connu une appréciation lente en août. Les grandes villes s’apprécient à un rythme plus rapide qu’avant la pandémie
Parmi les plus grandes zones métropolitaines, toutes ont enregistré une appréciation annuelle positive des prix en août ; cependant, seules trois ont augmenté leur taux d’appréciation annuel. Les autres villes ont toutes connu un léger ralentissement. Certaines données indiquent que les grandes villes, où les logements à forte densité sont plus répandus, connaissent un regain d’intérêt pour le déménagement hors des villes dans des zones moins denses, ce qui est un avantage pour les zones suburbaines unifamiliales et occupées par leur propriétaire de ces métros.