L’immobilier reste un des investissements les plus stables et rentables à long terme. C’est pour cela d’ailleurs qu’il séduit les Français depuis longtemps. Seulement, avec des prix sans cesse à la hausse, il est parfois difficile de se positionner sur ce marché. Mais cela ne peut pas constituer un frein à vos ambitions d’investisseur. Vous allez voir qu’il existe de nombreuses façons d’investir dans la pierre. Et pour plus d’informations sur le milieu de l’immobilier, n’hésitez pas à consulter ce portail qui fourmille de renseignements sur le sujet.
1. La résidence principale
Être propriétaire de sa résidence principale constitue souvent la première des étapes. De nombreux investisseurs, avant de se créer un patrimoine immobilier, passent par l’achat de leur résidence principale. Bien sûr, ce n’est pas toujours évident, il faut souvent bénéficier d’un apport et d’un dossier solide, mais il est souvent plus intéressant de rembourser un emprunt et de devenir à terme propriétaire que de payer un loueur. Et cela, sans parler des plus-values qui pourront être réalisées à la revente.
2. L’investissement locatif
Vous pouvez, au choix, investir dans le neuf ou dans l’ancien.
Investissement locatif dans l’ancien
Investir dans l’ancien présente des avantages, surtout s’il faut prévoir des travaux. Il est en effet possible de réduire ses impôts sur les revenus locatifs en déduisant ses charges, voire même en étant en situation de déficit foncier. Ce déficit provient alors du fait que vos dépenses engagées et charges de propriété (intérêts d’emprunt, taxe foncière, travaux…) sont supérieures aux loyers perçus. Concernant les travaux, vous pouvez ainsi en déduire le montant de votre revenu locatif global de l’année, dans la limite de 10 700 €. Au-delà de cette somme, vous pourrez imputer le reste de votre déficit sur les revenus fonciers des dix années qui suivent.
Investissement locatif dans le neuf
L’investissement dans le neuf offre, quant à lui, la possibilité de bénéficier d’une réduction d’impôt, notamment si vous investissez avec le dispositif loi Pinel. Cette loi permettant de défiscaliser vient d’être prolongée jusqu’en 2020. Elle permet d’investir, jusqu’à 300 000 € par an, dans des biens neufs et éligibles au dispositif, dans des zones tendues. Sur 12 ans, la déduction d’impôts peut aller jusqu’à 63 000 €. En échange, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 12 %, 18 % ou 21 % du montant de votre investissement ,selon la durée de location du bien (6, 9 ou 12 ans). Toutefois, sachez que le montant du loyer est plafonné et qu’il existe un risque de moins-value car les prix de vente sont parfois excessifs.
3. Une société civile de placement immobilier ou SCPI
Dans le cas d’investissement dans une SCPI, vous ne serez pas propriétaire d’un bien en direct, mais vous obtiendrez des parts d’un ensemble de biens immobiliers. Un des avantages est que vous n’avez pas à vous occuper de la gestion. La diversification du parc immobilier permet de réduire les risques, d’autant que le ticket d’entrée reste très abordable – quelques milliers d’euros pour certaines SCPI. Vous pouvez attendre un taux de rendement proche des 5 %. Par contre, vous n’êtes pas libre de choisir dans quoi investir et il faut faire attention aux frais d’entrée et de sortie, qui peuvent parfois être abusifs.
4. Le crowdfunding et autres…
Le financement participatif existe aussi pour l’immobilier. C’est un phénomène relativement nouveau. Depuis une plateforme dédiée, vous pouvez participer avec d’autres particuliers au financement d’un programme immobilier. Le ticket d’entrée est très bas (1 000 €) et certains rendements proposés atteignent les 10 %. Sachez enfin qu’il existe de nombreuses autres possibilités d’investissement de manière indirecte ou directe. On pense au viager, à l’investissement dans des résidences spécialisées type Ehpad, à l’acquisition à l’étranger ou encore un box ou un parking…